Les Loyautés est le dernier roman de Delphine de Vigan. Fort attendu, j’avais tellement aimé D’après une histoire vraie, j’aime le style de l’auteur souvent percutant et incisif. Mais je n’ai pas retrouvé ce que j’aimais dans ce dernier roman malheureusement.
Résumé :
Théo, enfant du divorce, entraîne son ami Mathis sur des terrains dangereux. Hélène, professeur de collège à l’enfance violentée, s’inquiète pour Théo : serait-il en danger dans sa famille ? Quant à Cécile, la mère de Mathis, elle voit son équilibre familial vaciller, au moment où elle aurait besoin de soutien pour protéger son fils. Les loyautés sont autant de liens invisibles qui relient et enchaînent ces quatre personnages.
Un court roman aux multiples tourments
Comme si l’auteure ne nous laissait pas le temps de nous imprégner des personnages, de clairement comprendre leur passif. Le récit était trop rapide pour moi. On suit quatre personnages en chapitres alternés, les chapitres étant très courts, ils ont chacun une histoire qui explique leurs choix et attitudes présents. Mais les différentes informations sur eux sont les unes après les autres sans beaucoup plus d’approfondissements sur eux.
Ce roman manque clairement de profondeur, selon moi. Le récit ne reste qu’en surface et devient trop prévisible. Cette lecture était d’autant plus frustrante pour moi, que j’adore l’écriture de Delphine de Vigan. Je ne peux m’empêcher de noter de nombreuses citations percutantes pendant ma lecture même ici.
Finalement Delphine de Vigan m’a fait ressentir beaucoup de frustrations pendant ma lecture. Frustrations de ne pas comprendre réellement les personnages, d’avoir un récit qui m’a semblé bâclé. Surtout après avoir eu d’énormes coups de cœur avec les précédents romans de l’auteure. Je n’ai pas compris où elle voulait en venir.
Les Loyautés, de Delphine de Vigan
aux éditions JC Lattès (janvier 2018)
206 pages
