Captive, de Margaret Atwood

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2017 est définitivement l’année Margaret Atwood, entre la sortie de son nouveau roman C’est le cœur qui lâche en dernier et l’adaptation de deux de ces romans en série TV : Captive et La Servante écarlate.
Je me suis donc laissée emporter par Captive pour finir cette année dédiée. Parce que Margaret Atwood aura véritablement marqué mon année.

Résumé :

1859 : Grace Marks, condamnée à perpétuité, s’étiole dans un pénitencier canadien. A l’âge de seize ans, Grace a été accusée de deux horribles meurtres. personne n’a jamais su si elle était coupable, innocente ou folle. Lors de son procès, après avoir donné trois versions des faits, Grace s’est murée dans le silence : amnésie ou dissimulation ?
Le docteur Simon Jordan veut découvrir la vérité. Gagnant sa confiance, Jordan découvre peu à peu la personnalité de Grace, qui ne semble ni démente ni criminelle. Mais pourquoi lui cache-t-elle les troublants rêves qui hantent ses nuits ?
Inspiré d’un sanglant fait divers qui a bouleversé le Canada du XIXe siècle.

Un doute qui nous poursuit tout au long de la lecture

C’est un récit profondément troublant que nous livre Margaret Atwood dans Captive. C’est l’histoire de Grace Marks, une jeune femme du 19ème siècle condamnée pour un double meurtre avec la complicité de James Mcdermott au Canada.
L’auteure nous livre ci une version romancée et personnelle de la vie de Grace Marks tout en restant attaché aux faits réels et aux différents témoignages de l’époque.

Et on reste constamment sur le fil du rasoir. Grace est-elle coupable ou victime ? A-t-elle réellement oublié les événements ou est-elle manipulatrice ? Peu de réponse nous sont finalement donné en refermant le roman. Mais j’ai beaucoup aimé ce doute qui plane constamment.

J’ai beaucoup aimé également le personnage du docteur Simon Jordan qui fait parler Grace sur son passé. Pour la mener petit à petit jusqu’aux événements meurtriers. Son histoire à lui est également complexe et ajoute un intérêt supplémentaire au récit. Même si j’étais plus impatiente de lire les passages où Grace raconte son passé.

Comme pour mes précédentes lectures de l’auteure, j’ai beaucoup aimé son écriture très prenante. Et sa façon bien particulière de raconter des histoires.

Captive, de Margaret Atwood
aux éditions 10/18
titre VO : Alias Grace (1998) traduit par Michèle Albaret-Maatsch
623 pages