The Giver, de Lois Lowry

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Résumé :

In Lois Lowry’s Newbery Medal–winning classic, twelve-year-old Jonas lives in a seemingly ideal world. Not until he is given his life assignment as the Receiver does he begin to understand the dark secrets behind his fragile community.

Un livre dystopique jeunesse qui a plus de vingt ans aujourd’hui, et dont une adaptation cinéma a été faite l’an passé.

Ne l’ayant jamais lu plus jeune, je voulais beaucoup découvrir ce roman qui est considéré comme la première dystopie jeunesse, et en plus dans sa langue d’origine.

L’univers de The Giver est très simple en apparence, le charme de ce roman est que tout nous est révélé par petites touches, ce qui nous permet de mieux comprendre le monde dans lequel vit Jonas.

Jonas est le personnage principal, il vit dans un monde scindé en communautés. Les règles de vie sont différentes selon les communautés. Nous avons seulement une vision de celle dont Jonas fait partie.

Tout semble parfait, idyllique. Il n’y a pas de guerre, pas de douleurs ou de haine… Tout simplement parce qu’il n’y a aucun sentiment. Jonas vit dans un monde en noir et blanc où toutes les émotions sont proscrites. il y a des familles mais aucun amour parental. Certaines femmes sont désignées pour procréer pour les membres de la société. Chaque couple ne peut avoir plus de deux enfants.

Il y a plusieurs règles, des lois, et au bout de trois manquements au règlement, la personne est released (c’est le terme employé dans la version originale). Ils quittent la communauté pour toujours. C’est aussi le cas pour les personnes âgées ou les enfants non “compatibles”. On ne sait pas ce qui leur arrive réellement avant les trois premiers quarts du livre.

Jonas va atteindre sa douzième année au début du roman. C’est l’âge a laquelle, au cours d’une cérémonie, le futur “métier” des enfants leur est attribué. Jonas est inquiet de cette cérémonie et de ce qui va lui être imposé.

Il sera le Receiver. Et on va suivre sa première année de formation auprès du Receiver actuel, ce dernier deviendra dont le Giver, le passeur. Le Receiver est celui qui garde la mémoire de la communauté et du passé, où les émotions et les couleurs existaient. Jonas va découvrir toutes ces choses à ces côtés et comprendre petit à petit que sa communauté n’est pas aussi idyllique qu’il le pensait, et va remettre en question cette absence d’émotion.

J’ai aimé la façon dont les doutes de Jonas nous sont montrés au fur et à mesure qu’il reçoit des souvenirs du Passeur, des souvenirs agréables ou douloureux.

Le roman est très court. Quand il ne me restait plus que dix pages à lire, je me suis dit que ce n’étais pas possible, que l’histoire était loin d’être finie. Je pense que je lirai les suites, qui ne sont pas des suites de l’histoire de Jonas apparemment mais qui restent dans le même univers.

C’est un écriture très simple qui ne part pas dans des grosses actions comme les romans dystopiques que l’on peut lire aujourd’hui. je trouve que cela apporte une portée plus universelle et rend l’histoire plus crédible dans son ensemble. Et les quelques révélations présentes dans le dernier quart du roman sont tout de même bien scotchantes.

En bref, j’ai beaucoup aimé l’univers créé par Lois Lowry et son écriture qui nous permet d’être plongé dans le monde de Jonas jusqu’au bout.

The Giver, de Lois Lowry aux éditions Houghton Miffin Harcourt (2012) – édition originale en 1993 – 225 pages. Il est publié en français sous le titre Le Passeur aux éditions Ecole des Loisirs

 

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