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Le Mars Club, de Rachel Kushner

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Le Mars Club de Rachel Kushner est le premier roman de la rentrée littéraire que je lis cet été. J’ai pu le lire en avant-première grâce à Netgalley et aux éditions Stock. Je ne connaissais pas l’auteure ni le titre quand j’ai postulé pour lire ce roman, mais c’est le résumé qui m’a donné envie de le découvrir.

Résumé :

Romy Hall, 29 ans, vient d’être transférée à la prison pour femmes de Stanville, en Californie. Cette ancienne stripteaseuse doit y purger deux peines consécutives de réclusion à perpétuité, plus six ans, pour avoir tué l’homme qui la harcelait. Dans son malheur, elle se raccroche à une certitude : son fils de 7 ans, Jackson, est en sécurité avec sa mère. Jusqu’au jour où l’administration pénitentiaire lui remet un courrier qui fait tout basculer. Oscillant entre le quotidien de ces détenues, redoutables et attachantes, et la jeunesse de Romy dans le San Francisco de années 1980, Le Mars Club dresse le portrait féroce d’une société en marge de l’Amérique contemporaine.

Une narration multiple qui nous éloigne du récit

Ce roman avait tout pour me plaire. Le récit prend place en prison, le personnage principal Romy y purge une peine à perpétuité pour meurtre. On la découvre à travers plusieurs flashback sur sa vie d’avant, la vie en liberté. Puis on apprend à connaître ses co-détenus également grâce à une narration à plusieurs points de vue. Cependant certains chapitres sur des personnages m’ont semblé inutiles au récit principal. Cela apporte une surenchère de point de vue, de personnages et de temps de narration différents. On finit par perdre l’intrigue essentielle qui est celle de Romy.

Donc je n’ai pas réussi à accrocher à la narration ni aux personnages. Je me suis clairement ennuyée pendant cette lecture. Je ne l’ai pas abandonné parce que je voulais aimer ma lecture mais ça ne l’a pas fait. Ma lecture n’était ni bonne ni mauvaise, je vais juste vite l’oublier. La narration est lente et les personnages semblent si distant que je ne me suis pas suffisamment attaché à eux pour m’intéresser à leur sort.

Finalement c’est un roman que j’ai trouvé fouillis et trop conventionnel.

Le Mars Club, de Rachel Kushner
aux éditions Stock (22 août 2018)
traduit par Sylvie Schneiter
480 pages