LaRose, de Louise Erdrich

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Je remercie les éditions Albin Michel pour l’envoi de LaRose et Lea touch book qui à travers le groupe Facebook Picabo River book club m’a permis de recevoir ce roman en avant-première.
C’est le premier roman de Louise Erdrich que je lis, une grande lacune je pense après la lecture de LaRose.

Résumé :

Dakota du Nord, 1999. Un vent glacial souffle sur la plaine et le ciel, d’un gris acier, recouvre les champs nus d’un linceul. Ici, des coutumes immémoriales marquent le passage des saisons, et c’est la chasse au cerf qui annonce l’entrée dans l’automne. Landreaux Iron, un Indien Ojibwé, est impatient d’honorer la tradition. Sûr de son coup, il vise et tire. Et tandis que l’animal continue de courir sous ses yeux, un enfant s’effondre. Dusty, le fils de son ami et voisin Peter Ravich, avait cinq ans.

Ainsi débute le nouveau roman de Louise Erdrich, couronné par le National Book Critics Circle Award, qui vient clore de façon magistrale le cycle initié avec La Malédiction des colombes et Dans le silence du vent. L’auteur continue d’y explorer le poids du passé, de l’héritage culturel, et la notion de justice. Car pour réparer son geste, Landreaux choisira d’observer une ancienne coutume en vertu de laquelle il doit donner LaRose, son plus jeune fils, aux parents en deuil. Une terrible décision dont Louise Erdrich, mêlant passé et présent, imagine avec brio les multiples conséquences.

Une découverte de la culture amérindienne

L’auteure relate un drame familiale, la mort d’un enfant. Surtout de la main involontaire de son voisin. A travers ce récit Louise Erdrich m’a fait découvrir un pan des Etats-Unis que je retrouve peu dans mes lectures : la culture amérindienne. D’autant plus que nous suivons en parallèle de l’époque 1999-début 2000, l’histoire de l’arrière-arrière grand-mère d’Emmaline, la femme de Landreaux. La première LaRose de la famille. Ensuite toutes les générations de la famille d’Emmaline ont un LaRose qui possède des pouvoirs particuliers.
On retrouve dons dans ce récit de nombreuses coutumes amérindiennes, ici le peuple ojibwé, auxquelles je suis peu familière.

J’ai trouvé quelques longueurs au début du récit, j’avais quelques difficultés à m’immerger dans cette histoire qui démarre de façon abrupte. L’univers de Louise Erdrich ne s’appréhende pas si facilement, de mon point de vue en tout cas. Il m’a fallu un moment d’adaptation et de compréhension entre les différentes époques pour finalement me laisser emporter par son écriture. Et par le vécu de ses personnages. Chacun étant dépeint à la perfection, même les plus éloignés de l’intrigue.

J’ai finalement pris beaucoup de plaisir à lire mon premier roman de Louise Erdrich. Surtout que pendant ma lecture je commençais le parcours de notre futur voyage aux Etats-Unis l’été prochain. Le Dakota du nord ne sera pas sur notre trajet malheureusement, on s’arrêtera au Dakota du sud. Mais le passage dans plusieurs réserves indiennes vont évidemment ponctuer notre voyage.

LaRose, de Louise Erdrich
aux éditions Albin Michel (17 janvier 2018)
Traduit par Isabelle Reinharez
528 pages

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