Encore une chronique d’un livre de Craig Johnson. Cette fois-ci il s’agit de Dark Horse, la 5e aventure du shérif Walt Longmire. Cette fois-ci, le shérif du comté d’Absaroka s’embarque dans une enquête simplement à cause de son instinct.
Mary Barsad est désigné coupable du meurtre de son mari, Wade. Un meurtre qui s’est déroulé dans le comté voisin de Longmire. Sur la route vers une prison fédérale, Mary Barsard est “hébergée” dans la prison du shérif. Et en voyant cette femme murée dont les seules parles sont celles qu’elle prononçait à sa jument préférée, Walt Longmire se dit qu’elle ne peut pas être coupable.
Commence alors une enquête où le shérif Longmire est “undercover”. Évidemment avec la réputation qu’il a et son attitude, rapidement tout Absalom est au courant de la venue de Walt Longmire. Et personne ne lui facilite l’enquête. C’est bien simple, Wade Barsad était tellement impopulaire que sa mort ne contrarie personne.
Pourtant, personne ne semble vraiment convaincu que c’est sa femme qui l’a tué. Une fois encore, Craig Johnson nous offre une galerie de personnages hautes en couleur. Les marginaux qui traficotent de la drogue. Le bar mal famé où tout se passe mais où rien ne se dit.
Dark Horse, presque un classique du western
Plus que jamais dans cette aventure l’ambiance est western. Craig Johnson nous offre même une figure imposée du genre : bagarre dans le saloon. Non seulement Walt Longmire participe au combat, mais son ami Henry Standing Bear également. Je ne vous dis pas qui reste debout à la fin de la bagarre… Mais qui pourrait bien abattre un indien !
Longmire croise aussi un vieux cow-boy, le seul ami de Mary, un amoureux des chevaux lui aussi. C’est d’ailleurs l’histoire de la jument préférée de Mary qui sera l’élément déterminant de l’histoire. Wade Barsad l’a emmené quelque part avant de mettre le feu à la grange où se trouvait tous les chevaux de Mary. C’est ce qui aurait poussé celle-ci à tuer son mari.
Au fil de cette enquête on se retrouve une fois de plus immergé dans l’ambiance des hautes plaines. Peut-être plus encore que dans ses romans précédents, Craig Johnson nous immerge dans le Wyoming.
Dark Horse nous réserve également des rebondissements qui tiennent en haleine jusqu’à la toute fin de cette histoire. Il y a aussi beaucoup d’émotions et encore une fois, la sensibilité de Walt Longmire et son humanité se ressentent dans les pages de cette histoire.