20Après avoir vu les aventures de Dirk Gently sur Netflix, j’ai eu envie de découvrir les aventures originales écrites par Douglas Adams. Aussi me suis-je lancé il y a quelques jours dans les pages de Un cheval dans la salle de bains. Ce roman suit les traces de Dirk Gently dans sa première aventure holistique livresque.
Mais avant de rencontrer Dirk Gently, il faut patienter un bon moment. Un peu plus d’une centaine de pages en fait. On commence d’abord par rencontrer un moine électrique seul sur son cheval et rien ne se passe.
Douglas Adams installe l’histoire doucement
On croise ensuite Richard MacDuff, un informaticien qui a un problème de canapé. Celui qu’il a acheté est coincé dans l’escalier de son immeuble et il ne peut, ne le monter jusque chez lui, ni le descendre. Le canapé est coincé. Accessoirement Richard travaille pour une société d’informatique dirigée par Gordon Way, sa compagne dans la vie.
On rencontre Richard lors d’un dîner à Cambridge. Un dîner à côté duquel il est assis à côté de Reg, un vieux professeur dont on ne sait plus ce qu’il enseigne, et qui pourrait tout aussi bien être sénile. Il n’y aurait aucune différence.
Tout cela vous parait confus ? C’est normal. Car les 100 premières pages du roman semblent l’être. Douglas Adams place ici et là des éléments sans aucun lien les uns avec les autres. Et pourtant, tous auront leur utilité dans la suite de l’histoire.
Un détective à la ramasse ?
Je n’oserai pas dire que tout commence à se mettre en place dès que Dirk Gently entre en scène, mais il y a un peu de ça. C’est surtout que Dirk Gently devient le fil rouge pour le lecteur de l’aventure qui suit. Mais à la différence d’un roman policier classique, comme le lecteur, le détective semble être à la ramasse.
L’histoire avance cependant de manière plausible. Gordon est tué et c’est Richard, sans alibi, qui semble être le coupable idéal. Car si ce n’est lui, ce serait alors un fantôme… Décidément bizarre.
L’histoire passé le premier tiers du livre prend vraiment son rythme de croisière. Cela devient plus délirant que jamais. Et pourtant cela semble logique. C’est sans doute là que repose la prouesse de Douglas Adams. Au final, l’histoire de cette première aventure de Dirk Gently est vraiment sympa et donne envie de lire la suite.