Je découvre l’auteur Neil Gaiman avec son roman American Gods. J’avais très honte de ne jamais avoir lu de roman de cet auteur, je connais les histoires de Coraline ou Nobody Owens sans jamais les avoir lu. Ce roman a eu droit à une adaptation en série que je souhaitais voir, c’est donc ce qui a motivé ma lecture. Mais après avoir lutté pour ne pas abandonner ma lecture, je pense que je n’aurais pas dû commencer ma découverte de l’auteur par ce roman titanesque.
Résumé :
Dans le vol qui l’emmène à l’enterrement de sa femme tant aimée, Ombre rencontre Voyageur, un intrigant personnage. Dieu antique, comme le suggèrent ses énigmes, fou, ou bien simple arnaqueur ? Et en quoi consiste réellement le travail qu’il lui propose ? En acceptant finalement d’entrer à son service, Ombre va se retrouver plongé au sein d’un conflit qui le dépasse : celui qui oppose héros mythologiques de l’ancien monde et nouvelles idoles profanes de l’Amérique. Mais comment savoir qui tire réellement les ficelles : ces entités légendaires saxonnes issues de l’aube des temps, ou les puissances du consumérisme et de la technologie ? A moins que ce ne soit ce mystérieux M. Monde…
American Gods : une grande fresque américaine de Neil Gaiman
Pourtant le résumé et le début du roman était prometteur pour moi. Une histoire liant le monde moderne avec des dieux anciens, presque oubliés. Une lutte des héros mythologiques pour ne pas sombrer dans l’oubli au profit du consumérisme, de l’égocentrisme et du capitalisme américain. C’est un contexte qui me plaît beaucoup et j’étais impatiente de lire la façon dont Neil Gaiman pouvait faire figurer ses dieux de l’ancien monde dans notre quotidien.
Malheureusement il m’a perdu en chemin. Le personnage principal, Ombre, va vivre beaucoup de péripéties en travaillant pour le mystérieux Voyageur. Peut-être un peu trop. Je n’ai pas été très attentive à toutes les aventures qu’il va vivre et les personnages qu’il va rencontrer sur sa route. J’ai vite perdu le fil et n’est réussi à recoller les morceaux, en partie, qu’à la fin du roman.
Je reconnais bien sûr les grandes qualités de ce roman titanesque. Une description travaillée des personnages et de leur fonction. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé la vision de l’Amérique à travers les immigrations successives. Chaque peuple étant venu avec leur propre mythologie. C’est ainsi de nombreux folklores et croyances qui se croisent et se bousculent tentant de cohabiter dans un pays cosmopolite.
American Gods de Neil Gaiman
aux éditions J’ai Lu (2014)
604 pages