Le Dresseur de fantômes, de Camille Brisot

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Résumé :
Le monde avait été redessiné par une série de catastrophes climatiques, les courants marins et les vents modifiés. Les anciennes cartes devenues obsolètes, les aventuriers pouvaient renaître… Pendant des années, Théophras et Valentine ont parcouru le monde pour le compte de riches employeurs, à la recherche de trésors et de pièces rares. Jusqu’au jour où Valentine est empoisonnée par le mystérieux Collectionneur, son meilleur client. 
Réduite à l’état de fantôme, elle devient invisible aux yeux de tous sauf de Théophras. Aidés par le capitaine Peck, propriétaire du plus grand bateau à aubes du monde, et par la troupe du célèbre AeroCircus, flottille hétéroclite de ballons et de dirigeables, les deux amants se lancent aux trousses de l’assassin de Valentine. D’une quête de vérité à la vengeance, il n’y a qu’un pas. Le franchiront-ils ?

C’est un roman très court donc on rentre tout de suite dans le vif du sujet. Dès les premières pages, l’héroïne Valentine meurt empoisonnée par l’un de ses clients appelé le Collectionneur et devient un fantôme que seul Théophras, son amour, peut voir. Ils partent donc tous les deux à la recherche de ce Collectionneur pour se venger.

Je suis très partagée à la fin de cette lecture, beaucoup de choses m’ont déplu mais ce n’était pas mauvais pour autant.
On ressent une rapidité constante dans cette lecture, une rapidité des événements à cause de la structure du roman. Il fait moins de 200 pages, les chapitres sont très courts (à peine 4 ou 5 pages), peu de descriptions sont présentes. Tous ces éléments font que les différentes actions s’enchaînent vite sans nous laisser le temps de respirer.
Le manque de descriptions est ce qui m’a le plus dérangé. Je ne comprenais pas dans quel univers on se trouvait. Steampunk ? Univers parallèle ou fantastique ? Futur ? Un peu de tout ça en même temps. Dans le dernier tiers du livre, on comprend que les personnages évoluent dans un futur où la carte des continents a été totalement redessinée par une tempête appelée Le Grand Maelström qui a également fait disparaître toute électricité. Les personnages eux aussi sont peu définis, peu décrits, ce qui les rend moins attachants.
Je voulais tout de même continuer ma lecture pour savoir ce qui se passerait avec le Collectionneur. Mais même les révélations de fin me sont apparus un peu plates.
J’ai finalement trouvé ce roman trop lisse. Il y avait une trop grande distance entre cet univers, ces personnages et moi. J’aurais aimé quelques pages en plus pour connaître plus de détails sur les personnages, les actions et l’univers.

Le Dresseur de fantômes, de Camille Brisot
Aux éditions L’Atalante en 2014
192 pages