Ghost City, de Michel Honaker

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Résumé :

Farley Scott, jeune cow-boy, fuit à bord d’une diligence remplie d’or avec ses deux compagnons. Ils ont aux trousses des « régulateurs ». Quand une tempête de sable les stoppe en plein désert, Farley se réfugie dans une ville qui semble surgie du néant. Là, Miranda le recueille et tente de le défendre. Mais son père, le juge Prospéro, le condamne à rester dans cette ville fantôme d’où il lui est impossible de s’enfuir sous peine de déclencher une nouvelle tempête.
Miranda l’aidera-t-elle à retrouver la liberté ?

En cette année des 400 ans de la mort de William Shakespeare, je me suis lancée dans une réécriture de l’une de ses pièces. C’est une nouvelle collection de chez Rageot : In Love qui a vu le jour il y a un peu plus d’un an, ce sont des adaptations de classique de la littérature, toujours autour de l’amour.
Ghost City est une adaptation plutôt fidèle de la pièce de Shakespeare La Tempête, retranscrite au Farwest avec des tempêtes de sable.

Ma chronique va être relativement courte parce que je n’ai pas vraiment apprécié ce roman et je n’y ai surtout pas trouvé un grand intérêt. Mon plus gros reproche au roman c’est que cette histoire n’apporte rien à l’oeuvre originale. Et le fait d’avoir situé le contexte en plein Farwest, à l’époque des Hors-la-loi pour faire le récit d’un homme qui fait la loi lui-même par des moyens surnaturels est beaucoup trop évident et cliché. Je n’aurais pas été dérangé par ce contexte si j’avais été touché par les personnages, ils manquent de profondeur. Mais il est vrai que le roman est très court, dur d’approfondir sur peu de pages.

L’écriture de l’auteur, au contraire, est belle et fluide, elle sauve le récit. Ce sont l’histoire et les personnages qui ne m’ont pas plu, il faut dire que la comparaison avec William Shakespeare peut être dure, et je n’ai pas arrêté d’y penser pendant ma lecture malheureusement. Je tenterai d’autres romans de l’auteur pour ne pas rester sur cette déception.

Ghost City, de Michel Honaker aux éditions Rageot (coll. In Love) 2015 – 176 pages