Douceur le sorcier maléfique, de Julien Martin et Matthieu Kersaudy

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Résumé :

Voici l’histoire de Rintam le génie du mal, et de son diabolique acolyte le gobelin Gron, le génie est capable des pires ignominies et c’est un sorcier redoutable. Il fait trembler de peur, les habitants du village de Lofen, et les citadins de la ville de Xapar. Même les courageux elfes de la forêt millénaire craignent Rintam. Ce n’est pas parce que le sorcier ne maîtrise parfaitement que le sort de changement de couleur de cheveux, que Gron a du mal à savoir tenir par le bon bout une épée, que les troupes de Rintam ont pratiqué la retraite stratégique face à un adversaire dix fois moins nombreux, qu’il faut croire que le génie est un rigolo. Au contraire Rintam est redoutable, si certains se moquent du génie, de son donjon et de ses subordonnés, ce n’est pas la faute de Rintam, mais de la malchance. Le génie ne craint personne, sauf celle qui appelle le sorcier Douceur.

Je remercie l’auteur Julien Martin qui m’a fait parvenir son dernier roman en ebook.

Avec quelques recherches j’ai appris que cette histoire était également une série audio sur internet.
Je ne suis pas du tout habitué à lire ce genre de roman, de la fantasy comique. A part le donjon de Naheulbeuk, que j’ai suivi en audio et en BD, je ne lis pas vraiment ce genre de roman. Il m’a donc fallu plusieurs pages pour rentrer dans l’histoire, pour m’habituer à la narration et à l’humour.
L’écriture des dialogues m’a beaucoup dérangé au début également, ils ne rentrent pas dans la narration et sont écrits comme un script. J’ai mieux compris quand j’ai su que c’était une série audio, cela m’a paru plus logique. Le côté narration par contre ne m’a pas dérangé, il fait avancer très vite l’histoire, une fois les 30 premières pages passées, le roman se lit très vite.
J’ai bien aimé les personnages. Gron, le gobelin acolyte de Ritam le génie du mal, m’a plu dés le début avec ses réflexions qui tombent souvent à l’eau et ses nombreuses bêtises. Et c’est assez drôle de voir les échecs successifs de Ritam.
On y retrouve beaucoup de référence à la culture populaire, au monde de YouTube et des jeux vidéos (j’ai du en louper pas mal par manque de connaissances) :

“Le plus perfide de leur outil était le dragonlard, un jeu si difficile, complexe et infâme que les malheureux qui s’y essayaient au bout de deux parties, imploraient qu’on les achève. L’inventeur du jeu était le sadique Joueurdugreuh.”

Un bon divertissement qui m’a permis de découvrir la fantasy comique qui était un peu obscure pour moi.

Douceur, le sorcier maléfique, de Julien Martin et Matthieu Kersaudy

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