Citation du dimanche : Attachement de Rainbow Rowell

0

Tous ceux qui errent ne sont pas perdus.

Résumé :

Lincoln, gentil geek aux faux airs d’Harrison Ford, travaille dans une entreprise où son rôle consiste à contrôler les e-mails des employés. C’est ainsi qu’il parcourt les échanges de Jennifer et Beth, deux copines aussi impayables qu’attachantes. Sans même l’avoir vue, Lincoln va tomber amoureux de Beth. Mais comment lui déclarer sa flamme sans passer pour un fou ? Surtout que la jeune femme semble avoir un faible pour un « inconnu » qui travaille dans le même immeuble.

J’ai lu Attachement de Rainbow Rowell il y a plus de deux ans maintenant. Et je me souviens avoir adoré cette histoire qu’il ne faut pas prendre pour une romance dans le sens strict du terme. On suit surtout de jeunes trentenaires indécis juste avant le passage à l’an 2000 qui pouvait être signe de changement pour beaucoup. Mais surtout de déceptions. Donc ne vous fier pas à ce résumé bateau.

Un contexte bien présent : le passage à l’an 2000

Comme dans un autre de ses romans connus : Eleanor and Park, Rainbow Rowell marque son récit d’un contexte fort. C’était les années 80 pour son roman jeunesse, ici c’est la fin des années 90. Et surtout la fin du XXème siècle. L’auteur parvient parfaitement à faire transpercer une certaine nostalgie dans ses romans.

Le récit est du point de vue du personnage masculin, Lincoln. Il incarne un jeune homme de 28 ans vivant encore chez sa mère, peu sûr de lui et de ce qu’il veut faire de sa vie. Il incarne une génération un peu perdue.

On ne connait les personnages féminins de Beth et Jennifer qu’à travers les correspondances mails intranet lus par Lincoln. J’ai bien aimé n’avoir qu’un seul point de vue et ne connaître Beth que par ce qu’en percevait le personnage de Lincoln.

Bien sûr, la fin du récit est plutôt prévisible. Mais cela ne m’a pas empêché d’aimer les personnages et de vouloir suivre ses personnages tous charismatiques et uniques.

Attachement, de Rainbow Rowell
aux éditions Milady (sorti en 2012)
traduit par Claire Allouch
genre : contemporain, romance
476 pages