Reine d’Egypte paraît demain aux éditions Ki-oon et le manga devrait faire parler de lui dans les jours et semaines à venir.
L’Egypte des pharaons s’apprête à entrer dans une nouvelle ère. Hatchepsout se voit contrainte d’épouser son demi-frère Séthi afin de faire de ce dernier l’héritier légitime du trône. Ce dernier devient pharaion sous le nom de Thoutmosis II.
Mais si le couple, resplendissant sous leurs parures forment à première vue un couple parfait, ce n’est pas si évident. Hatchepsout n’aime pas être cantonnée au rôle de faire valoir. Son ambition, ce n’est pas de porter de belles parures et d’être une simple reine. Elle aurait voulu devenir pharaon elle-même, comme son guerrier de père !
Lorsqu’elle était enfant, Hatchepsout ne cessait d’humilier Séthi au combat à l’épée, et elle est imbattable au tir à l’arc. La Reine d’Egypte ne comprend donc pas pourquoi elle ne serait pas digne d’accéder au rang suprême.
Reine d’Egypte ou le premier combat des femmes
Horripilée d’être rangée au rang de potiche juste parce qu’elle est née femme, elle ne va pas se laisser faire. Hatchepsout commence alors un combat pour s’affranchir des conventions ancestrales d’une des plus grandes civilisations du monde !
Reine d’Égypte n’est pas seulement un régal pour les yeux, c’est aussi une fresque historique minutieusement documentée. En effet, l’histoire d’Hatchepsout est une histoire vraie. Si l’histoire a retenu le nom de Cléopatre, c’est bien elle qui est la première femme dont l’histoire est retenue le nom.
Ecrit par Chie Inudoh, Reine d’Egypte s’interroge sur la condition des femmes. Logique puisque Chie Inudoh est une femme également, évoluant dans un monde plutôt masculin.
Il faut également souligne que les éditions Ki-oon feront venir Chie Inudoh au salon du livre de Paris du 24 au 26 mars prochain. Une bonne occasion pour obtenir une dédicace avec cette mangaka talentueuse.