La Rose de Versailles, de Riyoko Ikeda

4

couv10661477Résumé :

France, au printemps 1770, l’archiduchesse Marie-Antoinette, fille de l’impératrice d’Autriche Marie-Thérèse de Habsbourg, se marie à 14 ans avec un Bourbon, le futur Louis XVI. La dauphine est protégée à tout instant par le capitaine de la garde royale, Oscar François de Jarjayes, qui n’est autre que la fille cadette d’une respectable famille de soldats. Un jour, alors que Marie-Antoinette se rend à un bal masqué à l’opéra, elle y fait la rencontre d’un gentilhomme suédois, Axel de Fersen et en tombe amoureuse. Ils ont tous les trois 18 ans leur rencontre va, à jamais, bouleverser le cours de leur existence. 

Je suis en plein dans ma période “nostalgie manga” en ce moment, après la lecture de Sailor Moon et de Dragon ball, je m’attaque au pavé : La Rose de Versailles (Lady Oscar en animé).

Ce manga a plus de quarante ans et cela se voit sur les traits des personnages. Mais on oublie très vite ce dessin un peu vieillit au profit de l’histoire et des émotions très bien dépeintes par Riyoko Ikeda.

L’auteur nous montre l’histoire de trois personnages : deux historiques, Marie-Antoinette Reine de France et Axel de Fersen son amant, puis un personnage fictif Oscar François de Jarjayes, une fille élevée comme un garçon par son père et qui devient capitaine de la garde royale.

le personnage central reste Marie-Antoinette, on la suit de sa jeunesse à sa mort. J’ai mis du temps à passer le premier chapitre. l’enfance de Marie-Antoinette en Autriche ne m’a pas passionnée. Mais une fois arrivée à la Cour de Versailles et mariée au futur Louis XVI, je l’ai lu d’une traite.

Plusieurs épisodes historiques sont décrits, toujours dans cet esprit “manga shojo” où le tragique côtoie l’humour. Même si on connaît le destin des personnages, on se laisse prendre par l’humour présent dans l’histoire.

Les caractères sont attachants, et les personnages secondaires sont également très bien dépeints par l’auteur. Je suis juste un peu déçue de ne pas voir plus Louis XVI qui est très discret dans le manga, mais je sais qu’en seulement deux tomes de 900 pages tout ne peut pas être présent.

En résumé, j’ai beaucoup aimé redécouvrir cette histoire que je ne connaissais que par l’animé quand j’étais enfant. On découvre la fin de la Monarchie absolue en France d’un autre œil et c’est très agréable !

La Rose de Versailles t.1 de Riyoko Ikeda (VO : Versailles no bara en 1973) aux éditions Kana (2002) – 960 pages

4 Commentaires