J’ai eu de la chance il y a quelques jours et j’ai trouvé dans les rayonnages d’un bouquiniste les 3 volumes de Kabuto, le Dieu Corbeau. Ce mangé créé par Buichi Terasawa, plus connu pour les aventures de Cobra et dont j’ai chroniqué une autre de ces créations, “Takeru“, il y a quelques semaines.
Le héros principal reprend la plupart des traits des héros habituels de l’auteur. Kabuto est, sous une apparence un peu désinvolte, un homme à la puissance exceptionnelle avec surtout un sens développé de la justice, dissimulé avec humilité sous une bonne couche d’humour.
A la différence de Cobra qui se déroule dans un futur lointain dans l’espace, ou de Takeru qui se déroule là aussi dans un monde qu’on imagine futuriste, ce n’est pas le cas cette fois.
Kabuto nous plonge dans un univers médiéval
Résumé : Il y a 500 ans au Japon, lors de l’ère Tensho, un homme est apparu, accompagné des dieux du Bien, pour déjouer les plans d’un démon, Kuroyasha Dôki. Cet homme était Kabuto, l’héritier du clan Tengu. Malheureusement le terrible démon de la Nuit Noire s’est échappé de sa prison. Il est revenu sur Terre pour se venger des Kabuto. Les dieux décident de se regrouper afin d’aider Kabuto, 2e du nom, ce dernier ayant désormais pour arme Hiryû, une épée diabolique douée de parole, forgée par son père.
Comme vous venez de le lire, le lecteur se retrouve plongé dans un Japon encore obscur pour nous. Une époque Moyen-Ageuse, où les Dieux et les humains se côtoient. Mais c’est aussi un monde de légende où l’histoire est un éternel combat entre le bien et le mal.
Une oeuvre plus sérieuse
Buichi Terasawa insuffle un sentiment d’aventure très prononcé dans les aventures de Kabuto. Si le premier volume nous présente une histoire particulière, les deux suivants sont parfaitement dans la continuité. Ils constituent l’épilogue médiéval du combat pour le bien.
Si comme toujours les personnages féminins ont des atours prononcés, Terasawa appuie même sur cet aspect que dans ses autres mangas. Cet aspect devient ici anecdotique et constitue seulement un point de repère pour le fan de l’auteur.
L’humour est également un peu moins présent dans les aventures de Kabuto. Mais cela n’enlève rien au plaisir de lecture. Evidemment le combat entre le bien et le mal est ponctué de combats. Mais c’est grâce à la force de son esprit que le héros s’illustre. C’est bien sûr le thème préféré de Buichi Terasawa, la force de l’esprit est la plus importante. L’esprit et l’intelligence sont la marque de l’humanité.
Un manga hélas difficile à trouver
Je ne peux que vous conseiller la lecture de ces trois volumes si vous en avez la possibilité. La seule difficulté est en effet de se les procurer. Edité une fois en 2008 par Taïfu Comics, les trois volumes de Kabuto sont compliqués à trouver dans le commerce. Il faudra donc faire preuve de patience et d’un peu de chance pour les accueillir dans votre bibliothèque.
