Résumé :
Adapté d’un conte populaire japonais “Le couper de bambou”, un des textes fondateurs de la littérature japonaise, Kaguya, “la princesse lumineuse”, est découverte dans la tige d’un bambou par des paysans. Elle devient très vite une magnifique jeune femme que les plus grands princes convoitent : ceux-ci vont devoir relever d’impossibles défis dans l’espoir d’obtenir sa main.
Le Conte de la princesse Kaguya est une adaptation d’Isao Takahata d’un des plus anciens contes en langue japonaise : le conte du coupeur de bambou. C’est l’histoire d’un homme qui découvre une petite fille minuscule en coupant une tige de bambou. Il la ramène chez lui auprès de sa femme, et quand celle-ci la prend dans ses bras, elle se transforme en bébé. Ils décident d’élever ce bébé comme leur propre fille. Plus tard tard dans la même tige de bambou , l’homme découvre de l’or et des soieries. Sa décision est prise : il fera de sa fille une princesse.
J’ai beaucoup aimé le travail sur le dessin qui est loin d’être lisse et régulier mais qui sert à merveille la narration de ce conte. La musique de Joe Hisaishi tient une place majeure, je pense que l’on pourrait voir le film qu’avec la musique en son. Elle accentue parfaitement cette mélancolie présente tout au long du film.
Ce film d’animation m’a bouleversé (je n’exagère pas !). Ce film est marquant par tellement d’aspects.
Des pointes d’humour, la forte présence de la nature, beaucoup de gaieté. Tout ceci est présent dans le film. Mais je n’ai pas pu m’empêcher de n’y voir que de la tristesse et de la mélancolie. Il m’a donné un sentiment d’angoisse pendant plus de deux heures. C’est un ambiance profondément pesante.
Un vrai bijoux d’animation japonaise. Je connaissais surtout Isao Takahata pour le film Mes Voisins, les Yamada, celui-ci est totalement différent mais tout aussi agréable à voir.
Le Conte de la princesse Kaguya, réalisé par Isao Takahata (Studio Ghibli) sorti le 25 juin 2014 – 2h17
https://youtube.com/watch?v=ctdEB6tTbL8
J’ai été un peu déçu par ce film j’ai pas accroché autant que d’habitude