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Citation du dimanche : Nausicaä de la Vallée du Vent

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L’un des films cultes d’Hayao Miyazaki, Nausicaä de la Vallée du Vent regorge de citations qui incitent à la réflexion. Ode à la nature, elles remettent en perspective le rôle de l’homme face à la nature.

Quand l’homme rompt l’équilibre du monde, la forêt fait d’énormes sacrifices pour rétablir cet équilibre.

Cette phrase résume à elle seule, non seulement Nausicaä de la Vallée du Vent, mais également l’essentiel de l’oeuvre d’Hayao Miyazaki.

Dans l’univers post-apocalyptique de Nausicaä, on est loin de Mad Max. Ici, les habitants de la petite Vallée du Vent tentent de survivre, entre l’avancée de la forêt toxique, et l’agression de leurs puissants voisins de l’Empire Tolmèque.

Princesse de la vallée, Nausicaä est animée d’un grand amour pour son prochain et de respect pour la vie. Elle tente de ramener la paix entre les différentes factions, et entre l’homme et la nature.

Les actions de l’homme ont des conséquences. Nous pouvons nous-mêmes les voir chaque jour dans notre quotidien. Du changement climatique que l’on peut percevoir à une grande échelle aux déchets jetés avec inconscience sur le bord des routes.

Des conséquences donc, et de ce fait, l’homme doit être tenu à une certaine responsabilité. C’est la même chose dans l’autre thème soulevé par Nausicaä, celui de la guerre.

L’absence de dialogue et de respect envers l’autre et celui qui est différent, qui a un autre mode de vie, peut conduire à l’affrontement et à la destruction.

Dans tous les cas, il faudra payer le prix de nos actions. C’est bien d’ailleurs ce qui est affirmé au début de Nausicaä de la Vallée du Vent par le narrateur.

A thousand years have passed since the collapse of industrialized civilization. A toxic jungle now spreads, threatening the survival of the last of the human race.

La jungle toxique menace la survie des derniers survivants de la race humaine. Nos actions aujourd’hui menacent peut-être elle aussi la survie de nos descendants dans des centaines ou miliers d’années.

Ce message, lancé par Miyazaki en 1984 sur nos écrans est encore et toujours d’actualité.