Voila un grand classique du cinéma. Le pont sur la rivière Kwaï a été récompensé le 26 mars 1958 lors des Oscars. Meilleur film, meilleur acteur pour Sir Alec Guinness et meilleure actrice pour Joanne Woodward. En ce jour anniversaire, nous avons donc un prétexte pour évoquer ce classique.
I tell you, gentlemen, we have a problem on our hands. Thanks to the Japanese, we now command a rabble. There’s no order, no discipline. Our task is to rebuild the battalion. It isn’t going to be easy, but fortunately, we have the means at hand, the bridge…We can teach these barbarians a lesson in Western methods and efficiency that will put them to shame. We’ll show them what the British soldier is capable of doing…It’s going to be a proper bridge. Now here again, I know the men. It’s essential that they should take a pride in their job.
Quelques jours après l’attentat qui a eu lieu à Westminster, voici une citation qui résume bien l’esprit britannique. C’est d’autant plus une référence que le film est tiré de la nouvelle éponyme de Pierre Boulle. Qui mieux qu’un Français pour décrire les hommes de la perfide Albion.
Le pont sur la rivière Kwaï ou la force du fighting spirit anglais
Un bataillon de soldat britannique est fait prisonnier durant la seconde guerre mondiale. Retenus dans un camp de prisonnier de guerre de l’armée japonaise en Thaïlande, ils vont devoir construire un pont pour leurs geôliers.
Et la beauté de l’histoire c’est que les britanniques vont faire tous les sacrifices possibles pour construire ce pont. “Nous allons montrer à ces barbares une leçon sur les méthodes occidentales et sur leur efficacité qui leur fera honte“, déclare ainsi le colonel Nicholson joué par Alex Guinness.
Mais s’il y a l’esprit d’entreprise au sens le plus large des britanniques, il y a aussi leur fameux fighting spirit. Pendant qu’ils construisent le pont, ils préparent également un plan pour le détruire et s’évader. Pas question donc pour eux de s’avouer vaincu.
Tout ne se passe pas sans mal bien sûr, mais le film est un classique qu’il faut avoir vu une fois. Une personne que je connais, m’a raconté qu’enfant, ses parents l’avaient emmené au cinéma voir ce film. Elle m’a avoué en avoir fait des cauchemars pendant des années.
Cela démontre bien la puissance évocatrice de Le pont sur la rivière Kwaï. Il faut dire qu’avec David Lean à la réalisation, et des noms comme William Holden ou Alec Guinness au casting, il y a du talent à revendre. Et le reste du casting était à la hauteur.
Finalement, si vous ne l’avez pas vu, je vous conseille de le regarder. Le pont sur la rivière Kwaï c’est l’illustration de la plus grande qualité du peuple britannique : to endure.
