Résumé :
Adelina a survécu à l’épidémie qui a ravagé son pays.
D’autres enfants, comme elle, ont survécu, la maladie laissant sur leur corps d’étranges marques. Les cheveux d’Adelina sont passés de noir à argenté, ses cils sont devenus blancs et une cicatrice barre la moitié gauche de son visage. Son père voit en elle une malfetto, une abomination, une disgrâce pour son nom et sa famille, synonyme de malédiction. Mais la rumeur dit que les survivants ont gagné davantage que des cicatrices : ils auraient acquis de mystérieux super-pouvoirs. Et, bien que leur identité demeure secrète, ces survivants ont déjà un nom : les Elites.
Présentation de l’auteur par l’éditeur :
Marie Lu est l’auteure de la trilogie best-seller Legend. Après des études à l’USC (University of Southern California), elle a travaillé dans l’industrie du jeu vidéo pour Disney Interactive Sudios. Elle est désormais auteure à temps complet. Ses loisirs sont la lecture, le dessin, les jeux vidéos (notamment Assassin’s Creed) et les embouteillages (si, si). Elle vit à Los Angeles en Californie (d’où les embouteillages), avec un mari et trois chiens.
C’est un roman que j’ai reçu dans le cadre d’un partenariat Livraddict. Je remercie Livraddict et les éditions Castelmore pour cette lecture !
Contrairement à Red Queen de Victoria Aveyard, j’ai trouvé ici que l’idée était originale, le personnage principal également mais le sujet était mal traité à mon avis. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire le lien avec Red Queen que j’ai lu juste avant. Deux filles qui se découvrent des pouvoirs, qui sont intégrées à une élite et qui ne savent pas à qui faire confiance. Mais aucune ombre de dystopie dans Young Elites. C’est clairement un monde fantasy qui se situerai au 14ème siècle. Marie Lu a créé un monde complet : une géographie nouvelle, une religion, une histoire… Même les noms des jours sont différents. Mais ce monde nouveau a cruellement manqué de détails et de descriptions pour moi. C’est ce qui m’a manqué pour m’immerger un peu plus dans cet univers.
Des citations d’œuvres ou de personnages fictifs liées au monde créé par Marie Lu sont en exergue des chapitres du point de vue d’Adelina. J’ai trouvé l’idée intéressante mais elle ne m’a pas permis de mieux appréhender l’univers. Comme s’il manquait quelque chose à cette tentative.
Le personnage principal est Adelina Amouteru, une grande partie du roman se passe sous son point de vue. Elle fait partie des survivants de l’épidémie qui a ravagé sont pays et tué sa mère. Les survivants tel qu’Adelina sont appelés de malfettos car ils portent toujours sur eux des traces de la maladie. Adelina a une cicatrice à la place de son œil gauche et ses cheveux sont argentés. Une poignée de ces malfettos ont un don en plus, un pouvoir, ce sont les Young Elites, et ils sont pourchassés par l’Inquisition.
Quelques chapitres très courts ne sont pas sous le point de vue d’Adelina mais d’autres personnages. Cela permet de mieux servir l’intrigue et d’apporter du rythme au roman.
L’univers créé par Marie Lu est très sombre et glauque, les personnages le sont tout autant. Adelina est très contradictoire plein de rage et de haine. On la découvre au début du roman dans une geôle, elle attend son exécution après avoir été accusée du meurtre de son père. Et c’est à partir de cette mort que toute la haine qu’elle contenait en elle va enfin sortir.
L’autre personnage intéressant du roman : Teren Santoro est un inquisiteur très proche de la reine, il souhaite la mort des malfettos et plus encore des Young Elites. Il ressemble beaucoup à Adelina dans son ambivalence, sa complexité et sa haine.
ce sont les deux personnages les plus développés de ce premier tome, je n’ai pas trouvé les autres (les membres de la Young Elites surtout) assez développés pour que je puisse m’y attacher. Ils manquaient de relief.
Maintenant parlons de la fin de ce premier tome, je l’attendais beaucoup après avoir lu les différentes chroniques sur ce roman sur des blogs littéraires, les réactions sont vives et mitigées. La fin est assez surprenante et haletante, le seul problème pour moi vient de l’épilogue où on découvre un nouveau personnage. J’ai peur que le tome 2 tombe dans la facilité avec l’apparition de ce nouveau personnage.
Cela a donc été une lecture en demi teinte pour moi. J’ai aimé le monde créé par l’auteure et le personnage principal mais les choses n’étaient pas assez poussées. Le deuxième tome m’apportera peut-être plus de détails et de réponses. La sortie du deuxième tome est prévue le 6 octobre 2015 en VO.
Young Elites tome 1, de Marie Lu aux éditions Castelmore (2015) Titre VO : The Young Elites (2014) traduit par Olivier Debernard – 310 pages
Il faut que je le lise celui-ci ^^
J’attends de voir comment la suite sera traitée. C’est vrai que l’idée est original 😉
J’avais beaucoup aimé le premier tome de Legend, il faut que je finisse cette saga et peut-être que je tenterai de commencer Young Elites même s’il ne semble pas faire l’unanimité…
Il faudrait que je me lance dans Legend. Young Elites se lit très bien même si plusieurs choses m’ont un peu dérangé.