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La Nuit des temps de Barjavel

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La Nuit des temps de Barjavel est un roman d’anticipation que je voulais découvrir cet été. Je lisais beaucoup de choses sur ce roman ainsi que sur Ravage du même auteur. Malheureusement j’ai bien mis tout l’été à le lire et j’ai finalement été très déçue par cette lecture.

Résumé :

Dans l’immense paysage gelé, les membres des Expéditions Polaires françaises font un relevé sous-glaciaire. Un incroyable phénomène se produit : les appareils sondeurs enregistrent un signal. Il y a un émetteur sous la glace…

La Nuit des temps de Barjavel : Une ambiance froide et impersonnelle

Des scientifiques font faire une découverte sous la glace. Deux corps cryogénisés, un homme et une femme,  ainsi que des signes d’une technologie extrêmement avancée. Sauf qu’avant d’en arriver à cette découverte, il se passe un certain nombre de pages avec de nombreux personnages de l’équipe scientifique que l’auteur ne présente que brièvement. Oui ce début m’a énervé, La Nuit des temps en entier en fait. Parce que la suite ne s’est pas révélée mieux.

Je pensais lire un roman de science-fiction et je me suis retrouvée face à une romance à l’eau de rose. Sans réelle profondeur. Le cliché est trop présent, la Guerre Froide également. Quelques bons concepts sont pourtant abordés par Barjavel mais ils ne sont pas suffisamment développés. La romance reste malheureusement le point central. Les personnages ne sont pas développés, je ne me suis pas du tout attachés à eux. Spécifiquement le narrateur, Simon, qui tombe amoureux de la femme venant de la glace, au premier regard. Tout est mielleux et digne d’un mauvais harlequin chez lui. Je pense que c’est le personnage qui m’a le plus énervé.
Il ne parle d’Eléa qu’à travers son physique, elle représente la perfection physique. Alors que l’homme qui était à ses côtés pendant 900 000 ans représente l’intelligence et le savoir. Je sais que La Nuit des temps de Barjavel date de 1968 mais la pilule est quand même dure à avaler.

La Nuit des temps de Barjavel
aux éditions Pocket (2005)
394 pages