Le Coeur cousu, de Carole Martinez

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Le Coeur cousu est le premier roman de Carole Martinez, le seul de l’auteur que je n’avais pas encore lu. Maintenant c’est chose faite. Toutes mes lectures de l’auteure se révèlent donc être des coups de cœurs !

le coeur cousuRésumé :

Dans un village du sud de l’Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse…
Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s’initie à la couture. Elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Mais ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière. Jouée et perdue par son mari lors d’un combat de coqs, elle est condamnée à l’errance à travers une Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Elle traîne avec elle sa caravane d’enfants, eux aussi pourvus – ou accablés – de dons surnaturels.

Le Coeur cousu : première fable de Carole Martinez

C’est toujours très difficile de résumer à travers des mots ce que je ressens à la lecture d’un roman de Carole Martinez. Je me sens happée par son univers fantasmagorique et son écriture chantante et lyrique.
J’ai découvert un univers si riche et des personnages si réelles malgré la magie et le rêve omniprésent. Je ne voulais pas en ressortir tellement je me suis laissé saisir par le récit de Soledad. L’histoire de sa mère Frasquita, de son frère et de ses quatre sœurs. Et surtout son absence autant dans le cœur de sa mère que dans son récit.

C’est une belle ode à la féminité, comme ses deux autres romans

Dans la famille de Frasquita, les femmes se transmettent une boîte qu’elles reçoivent le premier jour de leurs règles. Cette boîte ne sera ouverte que 9 mois plus tard et révélera le don de chacune de ces femmes. Un talent qui sera toujours proche du merveilleux, de la magie. On suit finalement le cheminement de cette boîte de Frasquita à ses enfants jusqu’à Soledad.

Cependant si je dois nuancer un peu ma critique, j’ai ressenti un relâchement dans ma lecture vers le milieu du roman. Ce moment de transition juste avant le récit de la naissance de Soledad m’a moins captivé que le reste.

Je viens tout juste de finir ce roman au moment où j’écris cette chronique. Mes mots sont certainement maladroits, j’espère simplement vous avoir donné envie de connaître Carole Martinez si ce n’est déjà fait. De découvrir ses personnages si touchants.

Je suis donc définitivement une grande admiratrice du talent de Carole Martinez qui nous conte ses récits de femmes au creux de l’oreille. J’attends avec impatience le prochain.

Le Coeur cousu, de Carole Martinez
aux éditions Gallimard en 2007 (lu aux éditions Folio poche édité en 2009)
genre : contemporain
440 pages

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