La Faucheuse, de Neal Shusterman

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Je remercie le site de service de service presse Netgalley et les éditions Robert Laffont de m’avoir permis de lire le roman La Faucheuse. Ce roman de Neal Shusterman est sorti le 16 février dernier en librairie. Et on en entend beaucoup beaucoup parler, généralement en bien. C’est pour cette raison que je n’ai pas hésité à le lire.

Un monde immortel mais en présence de la faucheuse

Le récit prend place dans le futur. Un futur où l’homme a vaincu la mort. La constante lutte pour le pouvoir ne semble plus être d’actualité puisque le pouvoir en question est détenu par une machine. Tout le savoir est contenu dans une machine, un cloud appelé le Thunderhead qui n’est pas une menace pour la population bien au contraire.

La population ne cessant donc de croître une communauté de faucheurs a été créée pour réguler la population. Les faucheurs détiennent le pouvoir de donner la mort et doivent donc être eux-mêmes irréprochables… et surtout ne pas prendre plaisir à glaner les personnes. Parce que la notion de meurtre a totalement disparue dans ce nouveau monde.
Les personnes qui meurent par accident sont pris en charge par une unité de soin qui les fait revivre. J’ai d’ailleurs bien aimé le lien que fait l’un des faucheurs avec le fameux personnages de dessin animé : le coyote. Il se retrouve écraser, projeter dans un ravin… mais il revit à l’épisode d’après :

“L’immortalité nous a tous transformés en personnages de dessins animés”

Dans le roman nous suivons deux jeunes apprentis faucheurs : Rowan et Citra qui ne veulent pas du tout embrasser cette nouvelle vie qui leur ait proposé. Et c’est à travers leurs yeux que l’on voit que la communauté des faucheurs n’est pas si irréprochable que ça.

Un monde futuriste crédible

J’ai beaucoup aimé cette lecture. Et j’en suis surprise ! Les personnages sont attachants et relativement crédibles dans un monde comme celui-ci. L’auteur sait nous tenir en haleine avec de nombreux twists que l’on ne voit pas venir du tout.
Je n’ai juste pas trouvé crédible le fait que les hommes renoncent au meurtre, au pouvoir, aux corruptions de toutes sortes. Mais ce n’est finalement qu’une conception personnelle. Et la manière dont l’explique l’auteur avec la notion du Thunderhead se tient malgré tout.

Ce premier tome se lit très bien seul j’ai trouvé. Même si la fin va appeler une suite, je ne me trouve pas frustré de ne pas la connaître tout de suite.

La Faucheuse, tome 1 de Neal Shusterman
aux éditions Robert Laffont (collection R’) sorti le 16 février 2017
traduit par Cécile Ardilly
genre : science-fiction
493 pages

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