Man has climbed Mount Everest, gone to the bottom of the ocean. He’s fired rockets at the Moon, split the atom, achieved miracles in every field of human endeavor… except crime !
Goldfinger est le plus emblématique des films sur James Bond. Auric Goldfinger est sans doute l’un des adversaires les plus emblématiques de l’agent 007 même s’il n’apparaît qu’une seule fois lors de ses aventures. Cette citation résume bien le personnage de Goldfinger et tous les méchants qui vont suivre. A chaque fois, ils vont tenter d’aller plus loin, plus haut et plus fort dans leurs entreprises malfaisantes. Avec Goldfinger, le ton est donné pour tous les films de James Bond suivants.
Il s’agit du 3e film mettant en scène James Bond. Après le Dr No en 1962, puis le service du contre-espionnage Russe et le Smersh dans Bons baisers de Russie en 1963, James Bond revient dans un nouveau film en 1964. Comme beaucoup d’adversaires de Bond, Auric Goldfinger est évidemment un homme puissant. Tellement puissant qu’il n’accepte jamais de perdre ou de finir deuxième. Voila un trait de caractère que l’on retrouvera ensuite dans tous les autres Bond.
Bond utilise les faiblesses de son adversaire
Tout commence lorsque 007 croise Goldfinger pour la première fois. Celui-ci joue au Gin rummy et triche pour battre son adversaire. Bond va, pour s’amuser, le faire perdre et même l’humilier. La vraie nature du personnage est alors révélé puisqu’il se venge sur Jill Masterson qui était sa complice et qui a succombé aux charmes de Bond.
Ce trait de caractère va être utilisé par Bond à plusieurs reprises au cours du film afin de faire perdre son calme à Goldfinger. L’une des séquences les plus importantes du film est le duel au golf. Une tension très palpable est présente tout au long de celui-ci. Et il faut là encore toute l’ingéniosité de Bond pour ne pas perdre face aux tricheries du milliardaire.
La quintessence des films de 007
Mais ce n’est pas sur cet unique aspect que le 3e film de James Bond met en place toutes les règles qui existent encore. On retrouve ainsi l’homme de main à la force herculéenne. En l’occurrence il s’agit d’Oddjob le coréen muet qui se sert de son chapeau comme d’une arme. Le film établit également la présence des gadgets sur l’Aston Martin de 007. Pour la première fois, la voiture devient un personnage à part entière du film.
Il est aussi celui où l’un des plus célèbres échanges de la saga et même de l’histoire du cinéma est prononcée dans la fameuse scène du laser :
James Bond : Do you expect me to talk?
Auric Goldfinger : No, Mr. Bond, I expect you to die !
Et évidemment il y a les acteurs. De Sean Connery à Gert Fröbe en passant par Honor Blackman ou Tania Mallett, tous sont parfaits. Un casting irréprochable voila un autre élément que l’on retrouve dans le plupart des Bond, exception faire de Sophie Marceau ou Halle Berry. Bref, un Bond qu’on regarde sans se lasser, et la porte d’entrée idéale si jamais vous n’avais jamais regardé une aventure du plus célèbre agent de sa Majesté la Reine.
