Rosa Candida, d’Audur Ava Olafsdottir

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Rosa Candida faisait partie de la sélection du Club de lecture Faites le tour du monde ! du mois d’août sur l’Europe. Un club de lecture dédié à la littérature étrangère créé par Cassandra du blog Croque les mots. Même si ce n’était pas le livre finalement choisi par le groupe, j’ai préféré lire celui-ci. En septembre avec beaucoup de retard !)

rosa candidaRésumé :

Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s’en rendre compte les dernières paroles d’une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C’est là qu’Arnljótur aura aimé Anna, une amie d’un ami, un petit bout de nuit, et l’aura mise innocemment enceinte.

En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida. Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d’Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.

Un manque d’attachement

J’ai mis du temps à réellement m’intéresser au périple d’Arnljótur. Même si j’ai apprécié le style de l’auteur, j’ai ressenti une certaine distance dans le récit, et avec les personnages. Je ne me suis pas attaché à l’histoire ni aux personnages. Ce roman m’a malheureusement laissée indifférente. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé finalement, juste que je n’ai rien ressentie.

C’est un rythme relativement lent. Un roman que l’on peut qualifier initiatique. Le personnage principal quitte son père et son frère jumeau pour un pays étranger pour s’occuper d’un jardin légendaire en suivant les volontés de sa mère décédée. Il découvrira qui il est réellement dans ce voyage et ce projet. Comme je le disais plus tôt, le style de l’auteur est très agréable, c’est ce qui m’a fait continué ma lecture malgré la distance présente. Un style plein de pudeur et de patience comme l’est le personnage d’Arnljótur.

Je suis finalement consciente que cela reste un avis très flou. Je pense que je n’ai pas lu ce roman au bon moment, dans les conditions qu’il méritait.

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Rosa Candida, d’d’Audur Ava Olafsdottir
aux éditions Zulma (2010)
Titre VO : Afleggjarinn (2007) traduit par Catherine Eyjólfsson
336 pages

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