Il y a une grande différence entre ce que tu ressens, la manière dont tu te perçois, et l’image que tu donnes de toi. Nous portons tous la trace du regard qui s’est posé sur nous quand nous étions enfants ou adolescents. Nous la portons sur nous, oui, comme une tâche que seules quelques personnes peuvent voir.
Pour commencer l’année 2017 et les nouvelles citations du dimanche, je souhaite mettre en avant les coups de cœur de 2016 chaque dimanche de janvier.
Je commence cette série de coups de coeur avec D’après une histoire vraie de Delphine de Vigan dont j’ai déjà fait un article lors de ma lecture. Un des romans qui m’aura le plus marqué en 2016.
Un regard extérieur très pesant dans D’après une histoire vraie
Il est question de cette notion dans le roman : le regard des autres sur soi. Et surtout le fait que ce regard modifie notre attitude et nos paroles en public. Delphine de Vigan a très bien su faire transparaître ce mal-être constant. Surtout pour une auteure qui est la plupart du temps en représentation. A part lorsqu’elle écrit.
Ce roman est très anxiogène, Delphine de Vigan sait nous manier avec sa plume. La tension monte petit à petit et le personnage est de plus en plus enfermé. Comme je l’avais écrit dans ma précédente chronique, l’auteure déconstruit le réel et la fiction, le vrai et le faux. Cette notion est présente jusqu’au titre : D’après une histoire vraie. Il nous donne un a priori avant même de commencer notre lecture.
En bref un beau coup de cœur 2016, je n’en ai pas pour autant lu d’autres romans de l’auteure mais. Une bonne résolution 2017 ?
[…] Et bien souvent elles dépassent la fiction. C’est le cas aussi de celle de Undervover : une histoire vraie qui raconte la vie rocambolesque de Richard Wershe […]