Citation du dimanche : Le Cœur cousu

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Le Cœur cousu est le premier roman de Carole Martinez et le dernier que j’ai lu d’elle.

L’encre m’est venue quand il n’y a plus eu de larmes.

Les trois romans de l’auteure ont été des coups de cœur pour moi. C’est pour cette raison qu’il a été dur de choisir un seul roman pour faire la citation d’aujourd’hui parmi les deux que j’ai lu cette année.

Une poésie lyrique envoûtante

La plume de Carole Martinez est toujours ensorcelante. Elle happe son lecteur et ne le perd pas jusqu’au point final.

Dans le récit de Le Cœur cousu, la narratrice Soledad, raconte l’histoire de sa mère Frasquita puis de ses sœurs et frère. Dans la famille de Frasquita, les femmes se transmettent une boîte qu’elles reçoivent le premier jour de leurs règles. Cette boîte ne sera ouverte que 9 mois plus tard et révélera le don de chacune de ces femmes. Un don se rapprochant du talent magique. Finalement, Soledad nous conte le cheminement de cette boîte de Frasquita jusqu’à elle.

La féminité est toujours au cœur de ses récit. Ce sont des destins de femmes fortes et puissantes. Elles se défont de l’hégémonie masculine par tous les moyens.

Carole Martinez nous fait toujours vaciller entre la magie et le réel, entre une écriture poétique douce et une écriture crue et violente. C’est donc un véritable conte, une légende qu’elle nous transmet.

Je ne peux que vous conseiller de lire les romans de Carole Martinez qui nous éloigne du monde réel avec joie pendant quelques heures.