Citation du Dimanche : Star Trek Discovery

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Pour la première fois depuis plus d’une décennie, une série Star Trek est diffusée sur les écrans. En France, c’est sur Netflix que l’on peut découvrir Star Trek Discovery et après avoir regardé 4 épisodes, je dois dire que je trouve celle-ci réussie.

Comme je l’écrivais en présentant les premières bande annonces de la sérieStar Trek Discovery se déroule 10 ans avant que le Capitaine Kirk et son ami Spock n’écument la galaxie de la Fédération.

Le premier officier Michael Burnham jouée par la divine Sonequa Martin-Green, est une humaine ayant été formée sur Vulcain par Sarek, le père de Spock. Elle aura évidemment un rôle essentiel dans la guerre qui se profile face aux Klingons.

You judge the creature by its appearance. And by one single incident from its past. Nothing in its biology suggests it would attack, except in self-defense. Commander, this creature is an unknown alien. It can only be what it is, and not what you want it to be.

C’est Michael Burnham qui prononce cette réplique. Et elle résume bien ce qui compte dans l’époque troublé que vont vivre les personnages de la série. Il ne faut pas se fier aux apparences et il faut être pragmatique.

Surtout, il ne faut pas essayer d’appliquer une réaction humaine aux situations. C’est évidemment là que son éducation vulcaine va lui servir. Dans l’épisode 4 intitulé The Butcher’s Knife Cares Not for the Lamb’s Cry, Michael Burnham doit donc comprendre une créature de l’espace inconnue pour lui donner une utilité dans la guerre contre les Klingons.

Elle va en trouver une bien sûr, mais pas celle qu’attendait son supérieur le Capitaine Lorca. Pour cela, il lui aura fallu se débarrasser de ses a priori et de ses émotions suite à sa première rencontre avec la créature.

Star Trek Discovery, un éloge de la raison sur l’émotion

C’est aussi ce qu’elle proposait au Capitaine Georgiou dans le premier épisode de la série intitulé Vulcan Hello.

240 years ago, near H’Atoria, a Vulcan ship crossed into Klingon space. The Klingons attacked immediately. They destroyed the vessel. Vulcans don’t make the same mistake twice. From then on, until formal relations were established, whenever the Vulcans crossed paths with Klingons, the Vulcans fired first. They said “hello” in a language the Klingons understood. Violence brought respect. Respect brought peace. Captain, we have to give the Klingons a Vulcan “hello”.

Le problème alors, c’est que tout le monde pensait que Burnham agissait sous le coup de l’émotion. Tout le monde sur le vaisseau avait à l’esprit que ses parents avaient été tués par des Klingons. Le problème c’est qu’ils n’ont réagi qu’à cette aune. Une erreur qui leur a coûté cher.

Le Capitaine Lorca a lui compris ce qu’avait voulu faire l’officier qualifié après ses actes de rebelles :

Your assumption that the Klingons were waiting in ambush at Binary Stars was predictive. You chose to do the right thing over what was sanctioned, even at great cost to yourself. And that is the kind of thinking that wins wars. The kind of thinking I need next to me. Universal law is for lackeys. Context… is for kings.

Finalement, la raison doit toujours l’emporter sur l’émotion. Et jamais, il ne faut se baser sur des suppositions basées sur ce qui a déjà eu lieu. Oui l’histoire ne cesse de se répéter, mais elle prend toujours des formes différentes. Les oppresseurs d’hier prendront une autre apparence demain.

Comme Michael Burnham, il faut être vigilant et toujours s’appuyer sur la raison plutôt que sur les émotions.