L’Assassin royal t.3 : la nef du crépuscule, de Robin Hobb

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La Nef du crépuscule est le troisième volet de la série de Robin Hobb : L’Assassin royal. C’est bien sûr toujours avec plaisir que je me plonge dans la suite des aventures de Fitz. Bien sûr cette chronique va en dévoiler un peu sur les tomes précédents. Donc si vous ne les avez pas lu, vous risquez d’avoir quelques spoilers.

Résumé :

Ravagé, pillé, le royaume des Six-Duchés plie sous le joug de l’envahisseur. Les navires de guerre ne parviennent plus à tenir les pirates rouges en respect. Dans le pays, les dissensions éclatent entre les duchés côtiers, qui doivent supporter les incessantes attaques de l’ennemi, et les duchés intérieurs qui se désintéressent de leur sort. La cour elle-même, où le vieux souverain est manipulé par Royal, n’est plus qu’un théâtre d’intrigues où règnent en maîtres le soupçon, la traîtrise et le mensonge. Aussi le prince Vérité décide-t-il d’entreprendre une quête insensée : aller trouver les anciens, par-delà les montagnes, pour leur rappeler leur serment de venir en aide au royaume dans ses heures les plus sombres…

Une galerie de personnages élargis et complexifiés dans La Nef du crépuscule

Dans ce tome 3, nous en apprenons beaucoup plus sur les personnages gravitant autour de Fitz. Le prince Vérité part des Six-Duchés, qui se trouve sous la menace des pirates rouges. Un voyage pour le mener vers les Anciens et avoir une chance de survivre à l’invasion.
Fitz se retrouve donc rapidement seul dans ce tome au milieu des intrigues de l’ignoble Royal. Avec l’absence de Vérité et la présence minime d’Umbre, de nombreux personnages se révèlent. En particulier Burrich. On en apprend un peu plus sur sa vie passée et sur ses capacités, même si un doute pouvait être présent lors du premier tome.

Royal devient de plus plus inquiétant au fil de ce volume. Sa volonté surtout de mettre Fitz à terre est particulièrement violente.

Je sais que je vais être en désaccord avec beaucoup mais je n’aime pas le personnage de Molly. En particulier parce qu’on aperçoit Molly qu’à travers les pensées de Fitz quand il veut la retrouver ou quand il pense à ce qu’il aimerait lui dire. Et Fitz est particulièrement agaçant dans ces moments-là. J’ai finalement trouvé ses questionnements en rapport à sa relation avec Molly trop présents dans ce tome.

Par contre j’adore toujours autant le personnage de Kettricken, la femme de Vérité. Elle montre sa volonté et son attachement à son prince. C’est donc une future reine qui fait également de l’ombre à Royal et qui va se retrouver dans sa ligne de mire.

Un rythme en deux parties

J’ai trouvé les deux premiers tiers du roman un peu long avec un rythme qui avait du mal à se mettre en place. Le départ de Vérité s’organise puis se concrétise. Fitz se retrouve seul et a l’air d’errer pendant un moment sans trop comprendre sa place ou son rôle.

Tout s’accélère dans le dernier tiers du récit. Fitz se réveille, des plans sont mis en place puis déjouer, des complots font jour. Ce qui fait que ce tome se conclut sur quelque chose qui nous pousse à vouloir lire la suite rapidement !

L’assassin royal t.3 : La Nef du crépuscule de Robin Hobb
aux éditions J’ai Lu (2007)
genre : fantasy
413 pages

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