Girlhood est le dernier roman de Cat Clarke. J’ai lu plusieurs romans de l’auteure et j’ai toujours apprécié les sujets abordés et son style. Mais ce n’est malheureusement pas le cas avec cette dernière sortie. Merci à Netgalley et aux éditions Robert Laffont pour cette lecture.
Résumé :
L’amitié, c’est comme une allumette…… il suffit d’une étincelle pour se brûler les doigts.
J’ai sombré quand ma soeur jumelle est morte, et mes amies m’ont reconstruite, morceau par morceau.
Depuis, je pensais que jamais rien ne pourrait nous séparer.
Jusqu’à ce que débarque cette nouvelle fille…
Un sujet et des personnages qui m’ont laissé indifférente
Je suis habituée avec Cat Clarke à lire des romans avec des sujets très difficiles vécus d’un point de vue adolescent. Des thèmes qui rendent toujours difficiles les happy end. Ici le récit reste lisse même si on évoque la mort d’un être proche et la manipulation. Je n’ai jamais vraiment réussi à rentrer dans le récit de Girlhood et les personnages ne m’ont pas du tout touché.
Je ne critique pas ici le style de l’auteure même si je l’ai trouvé éloigné de ses précédents romans. Mais je n’ai tout simplement pas adhéré au récit. Et surtout pas aux comportements des personnages qui m’ont vraiment agacé tout au long de ma lecture. J’avais envie de les secouer constamment. Leurs réactions ne me semblaient pas naturelles, ce qui rend le récit peu cohérent par moment.
C’est un roman qui aborde des sujets chers à l’adolescence. Je pense simplement ne pas être le public cible pour Girlhood. J’ai le sentiment d’avoir survolé l’histoire d’Harper sans jamais m’attacher à elle ou à ses amis.
En bref, si je devais conseiller un livre de Cat Clarke ce ne serait pas celui-ci. Je n’ai pas retrouvé dans le style et le sujet abordé dans Girlhood ce que j’aimais avec les précédents romans de l’auteure.
Girlhood, de Cat Clarke
aux éditions Robert Laffont (collection R’)
sortie le 5 octobre 2017
360 pages
